Epoque féodale, la garniture des panneaux jusque là faite de paille est constituée de laine.
Evolution de la taille des battes, poignées laissant place au pommeau, adaptation pour les robes des dames…
Renaissance, broderies, tissus raffinés, métaux précieux ornent ces sambues qui restent un moyen de se déplacer à cheval, de suivre au pas les laisser courres mais non de faire de l’équitation.
XVème siècle La dame est toujours perpendiculaire à la marche du cheval, et bien qu’Anne de Bohême ait toujours cherché à se tenir autant que possible face à la marche du cheval, c’est Catherine de Médicis, un siècle plus tard, grâce à sa hardiesse à cheval et son désir de suivre les cavaliers lors des chasses qui imaginera une fourche autour de laquelle se place la jambe droite…
S’il n’y a qu’une personnalité féminine à retenir, c’est, certainement, celui de Catherine de Médicis , téméraire à cheval, kamikaze peut-on dire sans conteste…
La révolution est commencée, les évolutions vont se succéder…
XVIIIème siècle , la première selle de dame lui permettant d’être vraiment face à la marche du cheval, apparaît au XVIIIème siècle, la conception de la selle est différente, s’éloignant de la Sambue, les battes disparaissent, ne reste que la poignée qui permet de s’accrocher en cas de perdition, la planchette aussi pour être remplacée par un étrier plus étroit que ceux des selles à califourchon pour évoluer vers l’étrier pantoufle…